Les grands ports du bois sont Puy-Guillaume pour la montagne de Noirétable ou celle d'Arconsat. Paris devient alors un autre débouché pour ces charbons, qui peuvent dorénavant assumer le coût du passage sur le canal de Briare. Un minot équivaut à environ 25 kg, un muid à 1,2 tonnes. La région est donc quadrillée par 48 brigades sédentaires de gardes armés et 12 brigades ambulantes, soit environ 400 soldats des fermes qui traquent les faux-saulniers[19]. Les grands crus, eux, sont produits principalement à partir d'Orléans vers l'aval (nonobstant les vins de Beaune, Pouilly, Sancerre et autres précités qui eux doivent payer encore plus de transport pour le même résultat) et s'en vont presque exclusivement à l'exportation, par Nantes : leur prix de vente leur permet seuls de supporter le coût prohibitif des droits de douane à Ingrandes. On peut par exemple découvrir à Monjean-sur-Loire un chaland, le Cap-Vert[18]. La dernière modification de cette page a été faite le 22 août 2020 à 06:23. En 1746 ce droit devient de 40 livres par sainte-ramberte de 16 toises de long[5]. Jacques-Guy Petit et André-Louis Sanguin, Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition (1932-1935), Bateliers et négoce aux XVIIe et XVIIIe siècles, https://www.wiki-anjou.fr/index.php?title=Bateaux_de_Loire&oldid=71297, Portail:Histoire et patrimoine/Articles liés. Ils doivent aussi tenir planche pendant 24 heures dans chaque port fluvial urbain sur leur itinéraire, ceci pour permettre aux riverains de s'approvisionner. Avec millière raboton, on part à tout moment sur la Loire. Emmanuel Brouard, « Quel commerce fluvial en Loire angevine au XVIIIe siècle ? Plus de 200 bateaux traditionnels de la marine fluviale vont naviguer sur le fleuve royal pendant le Festival de Loire. Plus petit bateau de Loire, le fûtreau servait aux pêcheurs mais aussi aux passeurs et aux habitants. Les sapines ont : des cordages de longueur, diamètres et fonctions précises (chevêtres, verdons, commandes, et pour l'ancre des sonnettes) ; des ancres d'un type particulier : leur jas a longtemps été en bois, elles pesaient de 30 à 40 kg, et possédaient un anneau à leurs deux bouts ; des bâtons de marine, ou patouilles en chêne ou en châtaignier, avec leurs cordes d'arrêt ou licans et leurs ferrures diverses ; des perches ordinaires ; des écopes[4]. Ces sapines ont été construites par milliers, car elles servaient à transporter le bois dont on les fabriquait autant qu'à transporter leur cargaison de charbon stéphanois, de vins, céramiques et autres produits foréziens jusqu'à Paris ou Nantes. Groupe de recherches ethnologiques de l'Anjou. Elles mesuraient de 4 à 6 m, rarement 7 m. Leur largeur était toujours de 1,30 m. Leurs bordées étaient faites de deux planches ajustées côte à côte de la même façon que les douelles d'un tonneau, le joint étant nécessairement au-dessus de la ligne de flottaison. La « Communauté des marchands fréquentants la rivière de Loire et fleuves descendant en ycelle » lève un droit de boëtte en trois points du fleuve : La Charité-sur-Loire, Saumur (boëtte d'Anjou) et Nantes. [Information douteuse] Aujourd’hui, ce trafic commercial a totalement cessé. Mars et avril sont les mois de pointe de ce trafic, peut-être parce que les gros chantiers de construction sont commencés en début de belle saison. Leur longueur maximum est de 10 m. Les hannequins mesurent 18 m et plus, et sont de petits bateaux de charge en usage sur la Mayenne, la Sarthe et le Loir. À partir de 1664, un droit de douane de 24 sols par baril sur les charbons anglais rend compétitif le charbon français. L'association de Decize "les Ligéries" Le blog du musée de Saint-Clément-des-Levées. De nombreux accidents ont émaillé l'histoire fluviale, dont plusieurs explosions de chaudière. La dénomination double est attestée au moins depuis le milieu du xvie siècle. Le développement du trafic engendre une croissance considérable pour de nombreuses communautés riveraines. Le fleuve commence à être flottable au village de Retournac, dans la Haute-Loire, à environ 37 km au nord et en aval du Puy-en-Velay[3] ; à 50 km en aval de Retournac, près de Saint-Rambert, son débit devient suffisant pour « porter bateau ». La Cabiche - Bateau - Saint-Dyé-sur-Loire | Office de Tourisme … Avec ces quantités de bois, il faut aussi compter le bois même des saintes-rambertes, salembardes et autres sapines construites en amont, qui sont démantelées au terme de leur voyage pour récupérer leur bois. Encore faut-il tenir compte de ce que l'hiver cette année-là n'est pas le plus rude du XVIIIe siècle[6]. Ingrandes devient ainsi la limite entre les vins de qualité à l'est en amont, et la pinasse[non neutre] des pays nantais à l'ouest en aval[1]. On assiste depuis les années 1980 au renouveau de la batellerie. La compagnie La Gardette, titulaire de la concession d'aménagement de la section de Loire entre Saint-Rambert et Roanne, perçoit à partir de 1702 un droit (très élevé) de 13 sols 4 deniers par pied de longueur pour tout bateau chargé de charbon. 11 700 poinçons de vin « passent debout » (en transit) à Nevers au cours des trois premiers mois de 1782. Le bordage était fait de sapin de la forêt d'Orléans, les membrures de chêne de la forêt du Tronçais (le chêne orléanais ne convenant pas)[10]. Le fûtreau (ou fustreau, futereau) est un petit bateau des riverains de la Loire, qui sert à transporter d'une rive à l'autre, ou bien à la petite pêche. Enfin, les aires d'utilisation des différents types de bateaux ne sont pas délimitées au cordeau : elles se chevauchent en partie et les délimitations entre les différentes zones restent floues. Par ailleurs, les bateaux n'ayant pas encore d'article sur l'encyclopédie sont décrits succinctement. Il suffit de téléphoner. Leur trafic a duré de 1704 à 1860, date à laquelle le chemin de fer devient prépondérant et les remplace. Détail à rappeler : sauf exceptions, les gens d'alors ne boivent de l'eau pure que quand ils y sont forcés ; leur boisson quotidienne est, en pays de vigne, le vin fortement coupé d'eau (le cidre en pays de pommes, ailleurs c'est la freinette (à base de frêne) ou autres concoctions faites maison)[16],[5]. Roanne, Diou et Digoin desservent les forêts du Nivernais et du Forez. Le Forez, lui, fournit tant le côté rhodanien que ligérien ; Saint-Rambert-sur-Loire, Andrézieux et Saint-Just-sur-Loire expédient environ 35 000 t de houille par an à la fin de l'Ancien Régime ; à peu près 70 000 t en 1810 ; 88 000 t en 1822 ; et 115 000 t en 1827. Vogue&Vague, une sélection d’offres spécialement conçues … Il est également possible d'y faire une sortie en bateau traditionnel depuis son port[21]. Les trains comprennent souvent au moins une cabane pour loger le « conducteur de train » (nommé ainsi sur les rôles du quartier de Nevers en 1780). Dans les pays hauts, on retrouve encore des toues et des futuraux à côté des recettes, des auvergnates (sapines fabriquées en Auvergne, sur le haut Allier dans les environs de Jumeaux), des rambertes (encore appelées saint-rambertes ou salembardes par déformation du nom précédent, ce sont à l'origine des sapines foréziennes de Saint-Rambert), et des roannaises (sapines foréziennes de Roanne). Dès que le printemps va arriver, louer un bateau sans permis sur fleuve pour se ressourcer quelques heures, une journée complète ou plus longtemps le long de la Loire est une sortie très agréable à organiser. La Loire n'est plus navigable actuellement par les hauturiers que dans son estuaire. Depuis le début des années 1990, un puissant mouvement de regain d'intérêt pour ce patrimoine a conduit de nombreuses associations, aidées par des archéologues nauticiens comme François Beaudouin, à reconstruire aussi fidèlement que possible ces anciens bateaux tel le scute de Savonnières. Fer brut en verges ou en gueuzes, acier en ballons d'un quintal, quincaillerie, coutellerie, taillanderie, armes blanches et à feu, ancres de marine, chaînes, chaudrons, marmites...tout y passe. Il en coûte 8,25 francs pour transporter un tonneau de vin d'Orléans à Paris par le canal d'Orléans et 13,50 francs par la route. Le volume de contrebande de sel sur la ligne de démarcation de la Mayenne est estimé à 750 tonnes par an à la fin de l'Ancien Régime. que l'on retrouve en 1637 sous le nom de « bois du Brésil ». Les canaux de Briare puis d'Orléans ont ouvert le marché parisien aux vins véhiculés sur la Loire, au XVIIe siècle. À bord de sa toue cabanée, embarcation traditionnelle des bords de Loire, ce passionné pourrait parler des heures du brochet, de la lamproie, du sandre ou de l’imposant silure, « qui peut atteindre … Parmi les festivités sur le thème de la Loire, a lieu tous les deux ans en septembre à Orléans un grand rassemblement de ces « vieux gréements » de Loire[13]. Dans la mesure du possible, les éléments sont illustrés avec une image représentative. il lui est reproché de faire du tort à l'exploitation de diverses forêts entre Loire et Allier[5] ; Le fermier des domaines de Blois prélève 1/16e de toutes les quantités de bleds vendues dans la ville, aussi bien sur le port que dans les halles, marchés et greniers privés. On y trouve notamment (du plus petit au plus grand), le fûtreau, la toue, la gabare et le chaland[10]. En 1827 est construite la première ligne de chemin de fer en Europe continentale, reliant les mines de Saint-Étienne au port d'Andrézieux sur les bords de la Loire. En résultat, le Val de Loire, et en particulier à partir d'Orléans vers l'aval, produisit entre autres ce qui fut pendant plus d'un millénaire considéré comme le meilleur vin de France : l'auvernat, un pinot noir importé de Limagne via la Loire avec détour par l'Auvergne. Il existe des possibilités d'effectuer des balades sur la Loire, comme au départ d'Angers, en descendant la Maine pour se rendre à Béhuard, ou à partir de Saint-Mathurin-sur-Loire ou de Saumur, pour y découvrir la Loire[17]. Dans le Canal de Briare, de nombreux mariniers chargent leur bateau de façon excessive. Le vin n'est pas seulement une marchandise : c'est toute une culture au sens ethnique. Le transport du bois est plus facile par eau que par voie de terre ; si bien que les plans d'aménagement des secteurs boisés établis par les services des Eaux et Forêts aux XVIIe et XVIIIe siècles, mentionnent généralement les cours d'eau flottants les plus proches et indiquent leur distance au plus court. Les bateaux de Loire sont légers et effilés pour remonter le courant[3]. Bien souvent la législation supporte le parasitisme gras des propriétaires[non neutre], comme le montre l'exemple suivant : Une activité aujourd’hui relancée pour passer d’une rive à l’autre. Ils sont si élevés qu'ils rendent prohibitif le transport jusqu'à Paris du gris-meunier et autres vins bon marché[5] L'académicien Mignot de Montigny écrivait en 1752 : Depuis les closeries de Tavers jusqu'à Châteauneuf, c'étaient des vignes à perte de vue[16]. Pendant dix ans, de septembre 2002 à juin 2012, France 3 Centre a contribué à faire découvrir la Loire grâce à son émission Chroniques de Loire diffusée tous les vendredis midi et à 19h00. Charbon en amont, vin en aval : ces deux fonds de trafic nourrissent des milliers de gens : bateliers, charretiers (pour le charbon et pour le bois), charpentiers, scieurs, etc., et tous les métiers dont ces mêmes gens ont besoin[5]. C'est sur le vin seul que porte la navigue, un droit de navigation destiné à financer les travaux d'entretien sur la Maine dès le début de ces travaux au XVIe siècle[4]. Destinés au transport des personnes et des marchandises, ils font fortement concurrence à la marine traditionnelle. À partir de 1825, d'autres bateaux remontent ainsi jusqu'à Orléans. Les fonds servent en premier lieu au nettoyage et au balisage printanier (en début de saison de navigation) du lit mineur de la Loire, et à l'entretien de tous les éléments servant à la navigation ; ce qui comprend aussi les hausserées (chemins de halage) et inclut les affluents navigables[1]. Le fromage également, qui n'est transportable que d'octobre à décembre : trop chaud, il tourne, trop froid il gèle et n'est plus débitable en tranches donc plus vendable. L'engouement pour le vin du Val de Loire, commencé avec les romains, ne s'éteint que lorsque l'auvernat y est supplanté par le gris-meunier de plus gros rendement et moindre qualité. Là il se fait un conflit entre les vagues montantes et l'immense quantité d'eau qui suivait son cours naturel, elle s'élève au-dessus de la levée qui se rompt à deux endroits, et la Loire se précipite dans le Val »[1]. Les rambertes font, en général, 29 m (88 pieds) de long[4] (selon d'autres, leur longueur varie entre 10 et 25 m, soit 30 à 72 pieds[7]), 3,50 m (11 pieds) de large, et les clayonnages qui sur-élèvent les bordées permettent de charger jusqu'à 40 t[4], parfois 50 t[7]. Le fleuve monte vers sa source jusqu'à l'endroit de la levée qui est contre le château de Lisle et la ferme appelée la Haute Isle. Les sapines sont mues par le courant et dirigées à l'aide de bâtons de marine ou bâtons de quartier appelés patouilles en Auvergne, grandes perches ferrées au bout et pesant 50 kg et plus. Le contrôle en amont de la Loire est assuré par des brigades d'archers des gabelles équipées de pataches et de brigandins. Ces sorties sont conçues pour appréhender le temps de Loire, pas plus d’une douzaine de personnes à bord pour respecter le rythme, l’émotion intime de chacun et l’authenticité des échanges. Elle ne devient pas pour autant garantie. Il fut torpillé et coulé par un sous-marin allemand au large de Malte en 1916. Un autre convoi met deux mois et demi pour le même trajet. De plus, il ne se fait que en montant. Le transport des bleds par eau est mal vu des populations (des dignitaires aux manants), qui craignent pénurie et disette. Le bois utilisé pour ces bateaux provient d'abord des forêts immédiatement environnantes. Les tissus, indiennes, soieries, étamines, draperie, toilerie, futaines, se raréfient également. Les rares denrées à remonter la Loire sont principalement le sel de l'impôt et l'ardoise, extraite principalement sur Angers[20] et qui est très demandée en amont[5]. Dès le XVe siècle, il existe en Anjou une corporation maritime importante à laquelle appartiennent les marchands d'Angers, la « Communauté des Marchands fréquentant la rivière de Loire et autres fleuves descendant en icelle ». L'Anjou ayant un réseau hydrographique conséquent (Loire, Mayenne, Sarthe, Authion, Layon), on y trouvait plusieurs types de bateaux, comme des fûtreaux, des toues, des gabarres, des auriers, des chalands ; bateaux traditionnels de Loire. Les pommes de terre sont notées pour la première fois en 1780 en Touraine. Le charbon (houille), et le bois sous forme de rambertes, sont les seules marchandises transportées sur cette section de la Loire[4]. Pont-du-Château (le port de Clermont-Ferrand[23]), Vichy, Angers, …[5]. Ce n'est qu'après Roanne que la Loire devient plus aisée à naviguer[1],[3]. En amont d'Orléans ils doivent avoir recours au halage. Union Générale d’Édition, 1965) 1.2. Là, ils rencontrent le bois de la forêt d'Orléans en chemin vers Paris aussi[5]. C'est donc vers Paris que s'écoulent dès lors ces flots de vinasse[non neutre]. L'amélioration des conditions de navigation sur la Loire reste une préocupation majeure des autorités Orléanaises de la Monarchie de Juillet par exemple. On positionnait en tête une gabare avec la voilure la plus haute, puis ensuite d'autres de voilures moins importantes, formant ainsi un convoi[15]. En haute Loire, le vin sert généralement de complément de fret aux cargaisons de charbon. Plusieurs raisons à cela : d'abord l'imprécision de l'ère pré-industrielle, alliée au manque de connaissance pratique des auteurs des écrits qui nous sont parvenus, ont fait que des bateaux différents sont appelés du même nom. Ce sont toutes les céréales panifiables. La marine de Loire concerne la navigation sur la Loire, fleuve français long de 1 013 km prenant sa source au mont Gerbier de Jonc à Sainte-Eulalie dans le département de l'Ardèche et se jetant dans l'océan Atlantique à hauteur des communes de Saint-Nazaire et Saint-Brévin-les-Pins dans le département de la Loire-Atlantique. Plusieurs façons de découvrir les bateaux de Loire Tous ces bateaux d’antan naviguent, aujourd’hui encore, au fil de la Loire et de ses affluents. Plus petit que la gabare, la toue est un bateau plat qui sert de bac ou de bateau de pêche, d'une longueur de 20 à 30 mètres[16]. Entre 1762 et 1766, ils emmènent ainsi 48 000 pièces, soit 250 000 hl, de bons vins de la région. Les données sur les bateaux de la Loire sont au mieux incomplètes et ce qui nous est parvenu manque la plupart du temps de clarté. 1451, droit de boëtte pour Angers : vin, drap, cuir, merrains, fer, poisson de mer salé, plâtre, miel, ... La plupart étaient démantelées au terme de leur unique voyage en baissant (vers l'aval), vendues comme bois de charpente ou de chauffage ; certaines étaient réutilisés localement après avoir été consolidées. La pierre est celle d'Apremont près du Bec d'Allier, ou le tuffeau de Montsoreau, « pierre noire d'Auvergne »[5]. Vent D’Soulair vous emmène au cœur des Pays de Loire, réservez votre séjour pour découvrir la Loire en bateau et à vélo, campings, gîtes, journées dégustations et sorties à thèmes. En 1733, la douane de Myennes contrôle 295 t de quincaille, fers et aciers[5]. Optez pour la location d'une péniche en Bourgogne pour … Ils sont généralement construits en chêne pour durer 15 ans et plus malgré des conditions de navigation souvent hasardeuses (portes marinières souvent détériorées, et lors des remontées le halage à treuil lorsque le courant est trop fort pour le halage à bras)[4]. Au milieu du XXe siècle la batellerie a presque disparu, beaucoup de chalands ayant notamment été coulés par les troupes allemandes avant leur départ[8]. La ville vue du fleuve qui la traverse La gabare est à l'origine le plus gros bateau à voile de la Loire avec un poids de 22 tonnes !Destinée au transport des marchandises, sa construction s’inspire des bateaux de mer. Jusqu’en 1991, des pétroliers remontaient encore de Nantes à Bouchemaine, à l’embouchure de la Maine, près d’Angers. Les saumuroises ou « culs-de-poule », et les nantaises, sont des chalands dont l'étrave (l'avant) est pointue (et non en sifflet) et la poupe (l'arrière) arrondie (et non en tableau). La plupart des bateaux de la Loire sont pourvus d'une bourde, longue perche ferrée servant à bournoyer en mortes-eaux : le batelier va-et-vient sur la longueur de son bateau, pesant ce-faisant sur la bourde et s'appuyant sur le lit de la rivière, poussant ainsi son bateau. Chaque ville des bas pays est dotée d'un quai, voire d'un port au bois. Au fur et à mesure que l'état des routes s'améliore à partir du XVIIIe siècle, la dominance des pondéreux dans le volume de trafic s'affirme avec le charbon de bois, la houille, les bois de charpente et de chauffage, les ardoises d'Anjou, et la pierre. Les principaux « courants » qu'on peut observer … Ports et villes-chantiers se développent tout le long de la Loire y compris en Loire supérieure : Brassaget, Digoin, Saint-Rambert, Saint-Just, Puy-Guillaume (embarquement de sapins), Le Veurdre, Moulins, Maringues, Saint-Agnan (chargement des fers produits à Guérigny ou Fourchambault), La Charité, Pont-du-Château, Ris, Billy... La population de Puy-Guillaume est multipliée par quatre entre la fin du XVIIe siècle et le début du XVIIIe siècle. Les mariniers chargent du vin à Roanne ou plus en aval – dès que la tenue d'eau leur permet de naviguer à charge complète. La flottage « à bûches perdues » du bois de chauffage, un temps pratiquée au XVIIe siècle, sans grand succès, en plusieurs points de la haute Loire, n'a pas duré[5]. La surabondance des contrôles signifie qu'un convoi, parti de la pointe de Richebourg près de Nantes le 29 janvier 1785, n'arrive à la Charité que le 7 avril. Ce n'est qu'à la fin des années 1980 qu'on assiste à la renaissance de la marine de Loire, comme à Montjean, Saumur et Chinon[9]. Jusqu'au XVIe siècle, tout passe par le fleuve là où le fleuve est. Le premier bateau de ce type sur le fleuve est lancé en juin 1822. Les compagnies de bateaux à vapeur qui n'ont pas encore lâché sont rachetées par la compagnie de chemin de fer Paris - Orléans en 1846. Illustration Nom du bateau Commentaires Caledonia: Construit par D. and W. Henderson and Co Ltd, Glasgow, Écosse en 1904 pour la compagnie Anchor Line, pavillon britannique, et nommé Caledonia pour la liaison Glasgow-New York.Il fut utilisé comme transport des troupes britanniques entre 1914-1916. Leur quartier, en contrebas de la ville et vite dénommé « Les Barques », est d'ailleurs détruit par une crue de la Loire en 1789 qui emporte plus de 100 maisons[7]. Ce que les mariniers de Loire moyenne appelaient des toues, s'apparentait à une simple barque. Ils n'ont pas de quille, pour faciliter le désengagement en cas d'engravement sur des hauts-fonds. Bateau racheté par la ville en 2001, il est intégré au parc Cap Loire, et est devenu un lieu d'histoire de la marine ligérienne.On trouve également à Montjean La Montjeannaise, gabare gérée par l'association Loire et Marine, et labellisée patrimoine maritime et fluvial en 2012[19]. Un réel échange de savoir et un partage dont on aurait tort de … Pendant quelques mois, lors de la Fronde, on vit une sorte de faux-saulnage municipal soutenu par la population, qui fit s'étendre fraude et violence sur tout le cours moyen de la Loire entre Orléans et Angers[5]. Au XIXe siècle, curieusement, vont se joindre à ce trafic vers Paris de grosses quantités de pouzzolane en barriques arrivant des volcans d'Auvergne, et le préfet de la Seine Chabrol, auvergnat d'origine, passe d'énormes commandes de pierre de Volvic travaillée pour la construction de fontaines et de bordures de trottoirs à Paris. Le transport de bleds est contraignant : Les bateaux ainsi chargés doivent obtenir des autorisations de l'administration. Dans les pays hauts, c'est l'assemillage. C'est cette raison qui a poussé Tourangeaux et Angevins à produire des vins d'excellence dont le prix de vente pouvait supporter ces prélèvements – peut-être la seule conséquence positive de l'avarice concernée. Cette époque voit une croissance massive du vignoble en amont à partir de l'Orléanais : la bannie de Nevers a 9 000 œuvres à elle seule en 1768[5]. La faïence de Nevers est très prisée dans les bas pays vers lesquels elle descend par toues entières. En mai 1843 s'ouvre la ligne de chemin de fer Paris-Orléans. Adapté à la navigation fluviale, les différents bateaux traditionnels de Loire à fond plat et à faible tirant d’eau permettent de circuler sur ce fleuve particulièrement sauvage, avec très peu de fond, des courants, des îles et grèves de sable… Naviguer sur la Loire demande savoir-faire et batellerie spécifique:. Entre 1704 et 1858, approximativement 250 000 sapines distribueront plus de 12 millions de tonnes de seul charbon forézien sur tout le cours de la Loire, ses affluents en aval, et la région de Paris. Restent l'hydrographie médiocre de la Loire (les bateaux chargés à 30 t, nécessitant 1,30 m de mouillage, ne peuvent travailler que 186 jours en aval du confluent avec la Vienne (Candes-Saint-Martin) et 114 jours en amont jusqu'à Briare) ; l'instabilité chronique du fond du fleuve (il n'existe aucun itinéraire sûr praticable en permanence) ; les basses eaux d'été (en général de mai à octobre sur ce fleuve fantasque, dont les étiages suppriment plusieurs semaines du calendrier de navigation sur une grande partie du cours)[1] ; les incidents de route dus aux trop longs délais de transport (les liens maintenant ensemble les éléments des radeaux et des trains, pourrissent ou se relâchent après un trop long séjour dans l'eau ; il faut alors tirer les radeaux au sec, refaire les liens et rajouter des futailles vides pour améliorer la flottaison ; car si les liens pourrissent les planches sont déjà trop imprégnées d'eau, et non content de moins flotter et d'occasionner un surcroît de travail, elles ont perdu de leur valeur[5]) ; les multiples péages, d'un coût fort élevé en temps aussi bien qu'en argent ; sans compter, tout simplement, les brigands et les accidents[1]. N'ayant été en usage régulier sur la Loire que pendant une trentaine d'années, les « vapeurs à roues » ont pourtant frappé l'imagination de ceux qui les vivaient au quotidien et sont entrés à part entière dans la mémoire collective des ligériens. Il transporte 110 muids de sel (environ 132 t) en 2 640 sacs de 50 kg, ficelés, plombés et fleuredysés.
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