Dans un article publié en avril 2009, J-C. Billaut, D. Bouyssou et Ph. Les principales alternatives au classement de Shanghaï sont le Times Higher Education, World University Rankings (THE-WUR) et le World University Rankings (ou "classement mondial des Universités", QS-WUR) (voir l'article Palmarès universitaires pour plus de détails)[41],[42]. Ils ignorent les contraintes, très différentes selon les pays, que peuvent subir les institutions, et les ressources qu'elles consomment (exception faite de la taille du « corps académique », mais seulement si elle est connue)[6]. HU ICP 14047616-2, ShanghaiRanking's Global Ranking of Sport Science Schools and Departments 2020, ShanghaiRanking's Academic Ranking of World Universities 2020 Press Release, ShanghaiRanking's Global Ranking of Academic Subjects 2020 Press Release, Engineering / Technology and Computer Sciences. À la 99e place, elle est la seule université française en région à figurer dans le top 100 aux côtés de 4 établissements parisiens. « sur la validité d’un indice qui fait varier la position d’une université de plus de 100 rangs par le seul fait d’attribuer à l’université de Berlin ou à l’université Humboldt le Prix Nobel d’Einstein obtenu en 1922 ». Vous pouvez artificiellement gonfler votre vivier de candidats afin d’améliorer votre taux de sélectivité, ou votre nombre de donateurs. Billaut, Bouyssou et Vincke expliquent en quoi cela démontre que « les auteurs du classement sont tombés dans ces pièges élémentaires liés à la normalisation »[20] au point « qu'on ne peut pas conclure que s’améliorer sur un critère permet de monter dans le classement »[6]. All Rights Reserved. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. If two institutions were to merge, the very fact of merger would mean that the merged institution would do nearly twice as well as either of the individual institutions prior to merger, although nothing else had changed. New 2017 Top 500 world university rankings conducted by CWCU of Shanghai Jiao Tong University (Academic Ranking of World Universities). Concernant les publications dans Nature et Science, c'est l'importance donnée à ces deux seules revues qui a été critiquée, de même que le mode de pondération des co-auteurs[6]. Au début des années 2000, l'Université Jiao-tong de Shanghai cherche à élaborer un plan stratégique pour justifier les fonds publics versés pour qu'elle se hisse au niveau des meilleures universités internationales[1]. Valérie Pécresse, justifiait en effet son influence ainsi : « Lorsqu'ils choisissent leur future université, les étudiants américains, australiens, chinois, indiens regardent ce classement. Depuis 2009, l’équipe de l’université Jiao-tong chargée du classement est devenue une société de consultants indépendante, ShanghaïRanking[1]. Les langages du politique, n o 102, 2013 (DOI lire en ligne, consulté le 23 août 2020) Hugo Harari-Kermadec, Le Classement De Shanghai. Pire : toutes les données sont aisément manipulables. Découvrez le classement 2020 des écoles de commerce post-prépa par Challenges: atouts, voies d'admission, débouchés. L'initiative U-Multirank a été lancée par la commission européenne face au risque de voir le classement de Shanghaï marginaliser les établissements européens[42], et cherche à situer chaque établissement en fonction de cinq grands critères : enseignement et apprentissage, recherche, transfert de connaissances, orientation internationale, et engagement régional[41]. Les concepteurs du classement ont publié la méthode de calcul en 2005[5], qui selon eux « utilise des critères objectifs sélectionnés avec soin », « est fondé sur des données internationales comparables que tout le monde peut vérifier » et « ne comporte aucune mesure subjective », une série d'affirmations qui a fait l'objet de sérieuses critiques[6]. Paris-Saclay fait son entrée à la 14e place en 2020[27]. C’est l’un ou c’est l’autre, c’est à nous de décider »[37]. Philippe Mahrer explique ainsi que les pays disposant de nombreuses écoles ou universités de petite taille sont défavorisés dans le classement, de même que les universités, centres de recherche ou écoles travaillant en réseau comme c'est souvent le cas en Europe[18]. Whereas in the case of the other rankings the results are adjusted to take account of the size of institutions, hardly any such adjustment is made by ARWU. Après sa publication en 2003, le classement est tout d'abord ignoré, puis critiqué, mais il aura un important impact mondial[3]. »[18] En outre, les livres, les chapitres dans des ouvrages collectifs ou encore les articles de vulgarisation scientifique, ne sont pas comptabilisés[12]. La plupart des critères sont obtenus par des comptages de prix ou de publications, qui favorisent les institutions de grande taille[15], ainsi, « big is made beautiful » (le gros est rendu beau)[16],[17]. On ne peut s'en abstraire et nous devons donc gagner des places, ce qui n'est pas contraire à l'exigence d'excellence de l'université française »[29]. La façon dont le classement comptabilise des récompenses anciennes favorise les pays dont le paysage académique est très stable et des institutions anciennes[N 6] (en particulier, les affiliations des récipiendaires français du prix Nobel utilisées pour le classement ont fait l'objet de discussions[11]). Enfin, le classement ignore (sauf toutefois dans les classements thématiques par sujet) d'autres récompenses tout aussi prestigieuses que le prix Nobel, telles que le prix Turing en informatique ou la médaille Bruce en astronomie. Since 2003, ARWU has been presenting the world top universities annually based on transparent methodology and objective third-party data. Pour les prix Nobel qui sont partagés, les coefficients sont proportionnels à la part du prix Nobel qu'ils ont obtenu. Une approche fondée sur l’aide multicritère à la décision, Big is (made) Beautiful : Some comments about the Shanghai ranking of world-class universities, Does the Shanghai Academic Ranking Really Matter? Dans sa lettre de mission à Valérie Pécresse, alors ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Nicolas Sarkozy exigeait « l’amélioration du rang de nos établissements d’enseignement supérieur dans les classements internationaux, avec l’objectif de classer au moins deux établissements français parmi les 20 premiers et 10 parmi les 100 », ce qu'elle a réaffirmé en disant que « notre objectif est d’avoir dix universités françaises dans les cent premières de ce classement d’ici à 2012 »[31] (en 2012 elles étaient trois; elles n'étaient encore que cinq en 2020). À partir de 2009, un classement par disciplines est aussi publié[4]. Les auteurs du classement ne définissent pas ce qu'est une université (au point que le Collège de France, qui ne délivre aucun diplôme, a un temps fait partie du classement), ni ce qu'est une « université de classe mondiale ». Dès 2005, le ministre de l'éducation nationale du gouvernement de Dominique de Villepin, Gilles de Robien, déclare que « pour affronter la concurrence internationale [il faut] remonter dans le classement, [et ainsi] redevenir capable d'attirer des talents étrangers »[3]. Pire : toutes les données sont aisément manipulables. The 2020 Academic Ranking of World Universities (ARWU) is released today by ShanghaiRanking Consultancy. Particularités françaises au regard de la pertinence des critères, « utilise des critères objectifs sélectionnés avec soin », « est fondé sur des données internationales comparables que tout le monde peut vérifier », « le classement de Shangaï, malgré la grande couverture médiatique qu’il reçoit chaque année, n’est pas un outil pertinent pour juger de la « qualité » des institutions académiques, guider le choix des étudiants ou des familles, ou promouvoir des réformes du système d’enseignement supérieur », « Les critères ont été choisis principalement sur la base de la disponibilité sur Internet des informations permettant de les renseigner, que chacun d’entre eux est lié de façon très approximative avec ce qu’il est censé mesurer et que leur évaluation fait intervenir des paramètres arbitraires et des microdécisions non documentées. (...) dans le cas de publications d'un laboratoire universitaire associant l'université et un organisme comme le CNRS, à peu près 50 % du bénéfice restera en général à l'université et 50 % s'évaporera en ne profitant à personne[19]. La méthode de classement et sa pertinence sont vivement critiquées et en particulier l'affirmation selon laquelle ces critères seraient pertinents et objectifs. », « La transformation de Paris-Sud en Paris-Saclay doit avoir comme conséquence de grimper dans différents classements, et en particulier dans le classement de Shanghai (Alain Sarfati, président de l'université Paris-Sud) », Par Adrien de Tricornot et Marine Miller, «, « Le classement de Shanghaï n’est pas fait pour mesurer la qualité des universités françaises », ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Pôles de recherche et d'enseignement supérieur, Times Higher Education, World University Rankings, prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel, Faut-il croire le classement de Shangaï ?. ... Paris-Saclay s’était vue attribuer le titre de meilleure université du monde en mathématiques devant Princeton. Tout savoir pour bien choisir ! De fait, la publication des travaux de sciences humaines ne se fait donc pas majoritairement dans des revues internationales en langue anglaise et elle est, à ce titre, moins bien prise en compte par ce classement[13]. So there is a distortion in favour of large institutions. Ni les contraintes que subissent les établissements ni leurs ressources ne sont considérées. De fait, la Chine progresse chaque année dans son propre classement[1]. Vous pouvez artificiellement gonfler votre vivier de candidats afin d’améliorer votre taux de sélectivité, ou votre nombre de donateurs. Le nombre de prix Nobel et médailles Fields dans une institution semble donc mesurer des réputations anciennes, et ne permet pas d'estimer la qualité actuelle de la recherche ou de l'enseignement dans cette institution[6]. En sciences humaines et sociales par contre, la promotion de travaux se fait également lors de conférences ou dans des revues non anglo-saxonnes, et ce pour des raisons multiples (coût, accessibilité, pertinence, impact, etc.). Pour tous les critères liés aux publications, on doit rappeler que l'attribution correcte d'un article à une institution particulière est un exercice difficile dans la mesure où les auteurs n'indiquent pas leur affiliation de façon normalisée sur leurs articles[6]. Classement de Shanghai 2020: les universités françaises en progression. Le classement compte le nombre total d'articles publiés sans pondérer ces articles par leur impact[6]. Les bases de données utilisées pour l'établissement du classement recensent des revues de toutes les langues. Par exemple, les notes de la plupart des critères du classement étant sensibles à la taille de l'établissement, constituer un regroupement d'institutions pourrait permettre de monter automatiquement dans le classement, sans changer la nature ou la qualité de la recherche[22] (voir le cas de la France ci-dessous). Cet indicateur n'est pas pris en compte pour les institutions de sciences humaines et sciences sociales. En dépit de toute rigueur, la normalisation des scores change chaque année sans que les poids des critères soient modifiés en conséquence. L’Université Toulouse Capitole, grâce à sa composante TSE, est la 1ère université Française et la 22ème à l’internationale dans le top 50 du classement thématique 2020 de Shanghai dans la catégorie « Economics ». En 2020, l'établissement Paris-Saclay, créé en regroupant « 13 % du potentiel de recherche français » dans une seule université dans le but très clairement inscrit dans l’annexe du décret de « figurer parmi les plus grandes institutions universitaires mondiales », atteint la 14e place[27]. It has been recognized as the precursor of global university rankings and the most trustworthy one. Il en ressort une critique très argumentée des critères qui sont utilisés (que les auteurs qualifient de « non pertinents »), ainsi que des paradoxes dans la méthode utilisée[11],[6], les auteurs concluant que « le classement de Shangaï, malgré la grande couverture médiatique qu’il reçoit chaque année, n’est pas un outil pertinent pour juger de la « qualité » des institutions académiques, guider le choix des étudiants ou des familles, ou promouvoir des réformes du système d’enseignement supérieur »[6]. Mais l’essayiste Ryan Craig estime que les classements détournent les universités américaines de leurs étudiants[39]: « Vous ne verrez rien sur la qualité des apprentissages, ni d’ailleurs sur l’emploi à la sortie. Sorbonne Université apparaît dans plusieurs classements internationaux: dans le Academic Ranking of World Universities (ARWU, dit classement de Shanghai): en 2020, 2 e en France et 39 e dans le monde [23] ; Les prix Nobel de littérature et prix Nobel de la paix sont exclus du barème. Le classement est ignoré des étudiants chinois, qui lui préfèrent les grands anglo-saxons, mais il a eu une influence importante sur l’enseignement supérieur chinois, l'objectif des dirigeants chinois depuis les années 1990 étant de hisser un système universitaire initialement inspiré par les Soviétiques à un autre calqué sur les campus américains. Ne disposant que de deux collaborateurs, il va alors au plus simple, ne prenant en compte que des données accessibles par Internet et jugées objectives[2] : le nombre de prix Nobel et médailles Fields (pour les mathématiques), le nombre de chercheurs les plus cités dans leur discipline, le nombre de publications dans les revues scientifiques Nature et Science et le nombre d'articles répertoriés dans deux bases de données d'articles scientifiques, l'une sur les sciences humaines, l'autre sur les sciences pures. L’influence réelle du classement de Shanghai sur les choix des étudiants fait l'objet de débats[23], alors qu'il pourrait s'agir d'un critère déterminant pour évaluer la pertinence d’un tel classement. La somme pondérée des cinq indicateurs, divisée par le nombre d'enseignants-chercheurs (équivalent temps-plein). Un prix Nobel obtenu par un professeur d'université français peut valoir deux fois moins qu'un Nobel obtenu par un professeur d'université américain ou britannique. Si un lauréat a plusieurs affiliations, chaque affiliation se voit attribuer une fraction du coefficient. L'université Marchandisée, Bord de l'eau, 2019, 168 p. (ISBN 978-2-35687-680-5, lire en ligne) The 2020 Academic Ranking of World Universities (ARWU) is released today by ShanghaiRanking Consultancy. En 2018, pour le PDG du CNRS Antoine Petit, il est nécessaire que la recherche française s'offre des chercheurs vedettes, parce que « on peut dire qu’on continue avec ce système de rémunération [des chercheurs] mais alors il faut arrêter de dire qu’on va gagner des places dans le classement de Shanghai. Ces institutions sont classées selon un indice unique calculé à partir de six critères quantitatifs, notamment le nombre de publications dans les deux revues scientifiques Nature et Science, le nombre de chercheurs parmi ceux qui sont les plus cités, le nombre de prix Nobel scientifiques et de médailles Fields attribués aux anciens élèves et aux personnels de l'université, et un critère de productivité rapporté à la taille du corps enseignant si elle est connue. « Les trois grandes universités d'Aix-Marseille veulent fusionner et unir leurs forces pour atteindre à la 26e place du fameux classement de Shanghai. Le classement, dont les universités américaines occupent le haut[39], est devenu un élément du soft power américain[40]. French and American Students Respond, Hugo Harari-Kermadec. En sciences exactes, les journaux en langue autre que l'anglais ayant à peu près disparu, les revues recensées sont donc très majoritairement publiées en anglais, quel que soit leur pays d'édition (Amérique du nord, Europe, Japon). Pour atténuer ce défaut de prise en compte des sciences humaines et sociales, le classement attribue un poids double, dans le décompte des publications, aux publications référencées dans le Social Science Citation Index. Pour la France, il s'agit des données disponibles en open data sur le site du Ministère de l'Enseignement Supérieur. C'est la mondialisation. Les critiques du classement portent principalement sur le choix des critères utilisés et sur la méthode de calcul pour en montrer le caractère arbitraire et non pertinent[6],[8],[9],[10]. Ce dernier point est tout particulièrement dénoncé (et mis en évidence) par le prix Nobel de physique Albert Fert[19]. L'université Marchandisée, Classement de Shanghaï : un palmarès bousculé par l'Asie, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Classement_académique_des_universités_mondiales_par_l%27université_Jiao_Tong_de_Shanghai&oldid=178697701, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Nombre de prix Nobel et de médailles Fields parmi les chercheurs, Nombre de chercheurs les plus cités dans leurs disciplines pendant les dix dernières années, Performance académique au regard de la taille de l'institution. C'est la mondialisation. Ce classement est particulièrement médiatisé en France, et il a un impact majeur sur les politiques publiques françaises: le classement d’un établissement étant fortement lié à sa taille, de nombreuses institutions universitaires ont été fusionnées dans les années 2010 avec pour objectif de monter dans le classement. L’impact de ces éléments sur le résultat final n’est pas examiné. Les auteurs de l'étude critique résument ainsi leur appréciation: « Les critères ont été choisis principalement sur la base de la disponibilité sur Internet des informations permettant de les renseigner, que chacun d’entre eux est lié de façon très approximative avec ce qu’il est censé mesurer et que leur évaluation fait intervenir des paramètres arbitraires et des microdécisions non documentées. Concernant le critère des chercheurs dont les travaux sont « les plus cités » sur une période de 10 ans, la méthode utilisée prend insuffisamment en compte la mobilité des chercheurs séniors, qui sont susceptibles d’avoir changé d’institution au cours de leur carrière[6], et elle est faussée par les biais culturels importants affectant les citations[13] (les Italiens citent les Italiens[14], etc.). Au contraire, selon l'ambassade de France en Chine : « [ce classement] trouve en effet un écho important chez les étudiants chinois, pour qui le prestige de l’université est déterminant car il fait partie des critères de recrutement professionnel en Chine. Le magazine scientifique Nature a sélectionné les 10 personnalités scientifiques qui ont marqué l’année 2020. Par ailleurs, calculer la moyenne pondérée de critères représentant la production (les cinq premiers) et la productivité (le dernier) conduit nécessairement à un résultat dénué de sens, comme si l'on cherchait à calculer la richesse d'un pays en faisant une moyenne du PIB et du PIB par habitant[6]. Les données initiales utilisées ne sont pas rendues publiques et donc ne peuvent pas être vérifiées », « les auteurs du classement sont tombés dans ces pièges élémentaires liés à la normalisation », « qu'on ne peut pas conclure que s’améliorer sur un critère permet de monter dans le classement », « pour affronter la concurrence internationale [il faut] remonter dans le classement, [et ainsi] redevenir capable d'attirer des talents étrangers », « l’amélioration du rang de nos établissements d’enseignement supérieur dans les classements internationaux, avec l’objectif de classer au moins deux établissements français parmi les 20 premiers et 10 parmi les 100 », « notre objectif est d’avoir dix universités françaises dans les cent premières de ce classement d’ici à 2012 », « Lorsqu'ils choisissent leur future université, les étudiants américains, australiens, chinois, indiens regardent ce classement. Elle est la première université française du classement de Shanghai 2020 et la 3e européenne, après Cambridge et Oxford. ShanghaiRanking's Global Ranking of Sport Science Schools and Departments is announced today. Cet argument de la montée dans les classements apparaît donc souvent au premier plan dans les présentations relatives aux nouveaux regroupements universitaires[29]. On ne peut donc pas considérer que la qualité actuelle de formation des étudiants soit prise en compte par le classement[12]. L’impact de ces éléments sur le résultat final n’est pas examiné. Le professeur Nian Cai Liu, un chimiste travaillant pour cette université, établit un premier classement des universités en 2003[2], pour évaluer l’écart qui existait entre les universités chinoises et celles qui devaient servir de modèle[1]. Le classement d’un établissement étant sensible à sa taille, il en a été souvent déduit qu'une façon de monter dans le classement était de regrouper des établissements, à moyen constants. Il consacre chaque année les universités les plus productives en matière de recherche. Le choix des bases de données utilisées favorise les articles publiés dans des revues internationales et dans le domaine des sciences au détriment des sciences humaines (les concepteurs du classement cherchent à corriger ce biais en attribuant un coefficient de 2 aux publications en sciences humaines et sociales). La méthode de calcul du classement est telle qu'une institution faible sur un critère particulier aurait même intérêt pour monter dans le classement à ce qu'une institution classée juste devant elle s'améliore sur ce critère[6]. Une pondération décroissante est appliquée : 1 pour les lauréats postérieurs à 2011, 0,9 pour les lauréats de 2001-2010, 0,8 pour 1991-2000, et ainsi de suite jusqu'à 0,1 pour les lauréats de 1921-1930. En effet, la recherche française s'effectuant en général dans des unités mixtes de recherche qui associent des universitaires au CNRS, le classement Shanghaï attribue 50 % du bénéfice à l'université et 50 % à l'organisme du CNRS[19]. La dernière modification de cette page a été faite le 12 janvier 2021 à 00:05. C’est l’un ou c’est l’autre, c’est à nous de décider », « pour atteindre à la 26e place du fameux classement de Shanghai », « 13 % du potentiel de recherche français », « figurer parmi les plus grandes institutions universitaires mondiales », « Vous ne verrez rien sur la qualité des apprentissages, ni d’ailleurs sur l’emploi à la sortie. En 2013, lors d’une nouvelle publication du classement, la ministre de l’enseignement supérieur Geneviève Fioraso semblait indiquer un très léger changement de perspective vis-à-vis du classement : « Sans négliger les effets d'image et de visibilité que ces classements produisent, je me concentre plutôt sur la réussite des étudiants, l'introduction de l'anglais pour attirer des étrangers, l'incitation à multiplier les coopérations européennes[35] ». L'Université Grenoble Alpes a fait son entrée en 2020 dans le top 100 du prestigieux classement global de Shanghai qui compare la productivité de la recherche des 1000 meilleures universités dans le monde. ShanghaiRanking's Academic Ranking of World Universities 2020 Press Release. L'objectif même de faire un tel classement n'est pas discuté, et les bonnes pratiques[21] sont oubliées: les institutions évaluées ne disposent pas des données leur permettant de comprendre comment elles l'ont été, et les auteurs n'anticipent pas la façon dont les institutions peuvent adapter leur comportement en réaction au système d’évaluation[6].
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